Le soleil est toujours là, mais l'été est résolument parti: à mon retour, joues piquantes et écarlates, doigts et orteils prêts à tomber, j'ai découvert tous les bateaux au port recouverts d'une belle couche de givre blanc... En l'absence de vent, la glace de mer se reforme aussi, dessinant de grandes plaques parfois bien épaisses dans les recoins du fjord.
sans déprécier tes facultés photographiques, je me dis souvent que pour devenir photographe du genre National Geographic, il ne faut qu'être au bon endroit au bon moment... ou encore pour suffisamment longtemps, avec l'appareil à la main...
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec toi: je ne considère pas que mes photos - en tant que telles - sont belles, c'est le monde ici qui est époustouflant. Essaye d'imaginer ce que c'est si ces photos n'en sont qu'un fugace et maladroit aperçu... Souvent prises juste un peu trop tard, après que mes yeux se soient emplis et m'autorisent à me soustraire de l'instant.
RépondreSupprimerSi ils sont fugaces et maladroits, tes clichés sont tout de même parfaits, une seconde d'éternité glacée qui mérite d'être savourée de tous nos sens. La splendeur de ce monde, sa perfection, et ton art ne méritent pas d'être comparés, car ce serait, en quelque sorte, renier le plaisir que ces deux monde nous apportent, car l'un serait injustement rabaissé et l'autre élevé à un rang hiérarchique qu'il ne mérite pas vraiment.
RépondreSupprimerComme t'es trop gentille ma sœurette..
RépondreSupprimerJ'ai envie de te dire: grave merci!
Merci pour ta réponse ô combien poétique (en langage soutenu en plus...) !!
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