dimanche 28 novembre 2010

Atomik Balkanik!

Bar duty hier soir avec Christian:
On s'est mis à dos tous les norvégiens et on a vidé le bar à l'aide d'une playlist imparable de musique balkanique et de gipsy swing!
Peu après que j'aie promis à la seule cliente féminine de ne plus diffuser de musique égyptienne, et alors que j'entamais une explication sur l'enrichissement que représentent les échanges interculturels et l'ouverture à la nouveauté, tout le monde est parti (il était même pas onze heures, et on avait ouvert le bar après dix heures).
Seules sont restées jusqu'au bout trois personnes, dont il est délicat de déterminer si elles étaient sympathisantes ou alcooliques.
Une immense réussite.

mercredi 24 novembre 2010

Hibernation

Petit passage en lenteur...

dimanche 21 novembre 2010

D'encre



Sur le mont de la nuit, naît la promesse du jour...

dimanche 14 novembre 2010

Let there be more light


Vendredi soir j'ai mis un duvet, un thermos de tisane, une tablette de chocolat et un bon bouquin dans mon sac, ai chaussé mes raquettes et suis parti sous un ciel chatoyant pour une promenade jusqu'à la cabane de Brandal. Il faut un petit moment pour l'amener à une température confortable, malgré le vent qui souffle fort et augmente le tirage du poêle - qui, deux heures après que je me sois couché, est déjà éteint...
Au matin, le bout de nez qui dépassait du sac de couchage picote, et l'activité est bienvenue le temps que l'intérieur des vitres dégivre un peu.

vendredi 12 novembre 2010

Au coin du jour




Ce sont les derniers lambeaux de jour qui esquissent le long de la ligne des crêtes la frontière entre le ciel et la terre, quelques heures de plus en plus courtes autour de midi, théâtre d’ombres à la lueur d’une bougie vacillante… Le monde s’immerge alors dans une indolente pénombre bleutée, une langueur en laquelle se côtoient le flottement de l'aube et la torpeur lente du crépuscule.
Demi-éveil après lequel les paupières célestes se referment lourdement, dans un scintillement d'étoiles et d'aurores ou une nuée de flocons.

mardi 9 novembre 2010

Welcome back!



Hier Sébastien est rentré de vacances!
Pour l'accueillir chaleureusement, Christian et moi avons déménagé son salon dans une cage libre du chenil, et agrémenté le tout d'une décoration bien cosy...
Évidemment c'était pas prévu qu'il neige toute la soirée, mais ça ne nous a pas empêché d'aller y boire l'apéro. En-dessous de -15°, la bière gèle autour des petites bulles, mais la glace ainsi formée disparaît dès le contact avec la langue - comme si ça pétillait en solide... Par contre il ne faut pas traîner pour terminer la canette, car à la fin son contenu se fige rapidement!
Mais l'homme s'adapte à tout pour survivre...

vendredi 5 novembre 2010

Tout moelleux


Cette nuit la neige est tombée, avec du vent rapide comme le cheval qui souffle en tempête! Alors ce matin tout était blanc, mais couvert de façon totalement irrégulière, de grosses congères s’étaient formées dans les recoins abrités - comme devant l’entrée de mon atelier… La journée a ainsi commencé par 20 minutes de pelletage, et arrivé à la porte la neige m'arrivait au-dessus des genoux (les miens hein)!
Épreuve terminée, passons à la suivante…

jeudi 4 novembre 2010

Du ballon pour mon Théodore!

















Salut mon p’tit crapaud, et aussi les autres.
Alors voilà comme promis quelques explications sur le ballon-sonde que je lance pour l’instant tous les jours :
Il s’agit donc d’une sonde, qui mesure la température de l’air, le degré d’humidité, la force et la direction du vent, et grâce à un GPS sa propre position et son altitude. Ces données sont envoyées en temps réel par la petite antenne que tu vois (un peu) à l’arrière du boitier. Ce boitier est attaché à un ballon rempli d’hélium, qui s’élève à environ 5m par seconde, et explose autour de 30 km d’altitude.
Comme pour l’instant il fait très froid (près de -75°C tout en haut), il faut tremper le ballon dans un mélange de diesel, d’huile moteur, et de paraffine. Ensuite je le suspends et le laisse s’égoutter un moment, et pendant ce temps je prépare la sonde : il faut la brancher sur une machine et paramétrer les différents capteurs à l’aide d’un ordinateur.
Après ça je gonfle le ballon, il faut bien faire attention à ne pas le toucher, sauf le bout qui est beaucoup plus épais. Une fois qu’il est assez gonflé, j’attache la bobine de fil au ballon, en même temps ça le ferme bien pour ne pas que l’hélium s’échappe.
Et là je sors par l’une des deux grandes portes coulissantes (en fonction de la direction du vent), le ballon dans une main et la sonde dans l’autre, et hop ! La bobine de fil se déroule, pour que la sonde reste assez loin sous le ballon, et ne sois pas gênée par ses turbulences, et très vite on ne voit plus qu’un petit point dans le ciel…
Impressionnant n’est-ce pas ? (vous pouvez en profiter pour apprécier la lumière peu avant midi)