dimanche 30 janvier 2011

Toute la lumière du matin



C'est le jour qui revient - brutalement, tout en douceur...
Quelques heures autour de midi, par temps dégagé, le ciel soudainement s'éclaire, et illumine le paysage d'un dégradé de bleus pastels. De rares étoiles en soulignent la fugacité, invitant le regard à joyeusement s'approfondir dans la redécouverte de ce décor neuf et familier.

samedi 29 janvier 2011

Renversant

Tragique accident dans l'impitoyable arctique: l'équipe franco-allemande au complet tombe dans un snow hole.
La communauté scientifique est sous le choc.

mercredi 26 janvier 2011

Souffle d'étincelles


Virevoltants dans la lumière,
Aux bras du vent
Les flocons dansent.

lundi 24 janvier 2011

Who loves the shade

« Et pendant ce temps-là, le magnifique, l'incroyable monde dans lequel nous vivons attend que nous l'explorions; et la vie est courte, et les jours coulent sans arrêt comme le sang d'une blessure mortelle. »
A. Huxley

dimanche 23 janvier 2011

mardi 18 janvier 2011

Longyearbyen
































J'ai appris à planifier un déplacement sur glace de mer, je suis allé au cinéma, j'ai fait des manip' de cordes sur un snowscooter pour descendre dans une crevasse, j'ai couru balise en main, sondé et pelleté en terrain d'avalanche, j'ai monté un camp d'urgence avec tente, réchaud à essence et protection anti-ours, j'ai nagé (à la piscine), j'ai tiré du gros calibre sous la neige, j'ai fait du massage cardiaque, et ai appris à assister une personne sujette à l'hypothermie, aux gelures, et/ou aux divers désagréments liés aux activités en milieu polaire (ou bien ayant commis une maladresse dans l'une des activités mentionnées ci-dessus).

J'ai écouté des histoires incroyables de trappeurs aussi, et me suis un peu promené – crissements de neige, regard perdu là-haut dans la nuit.

samedi 8 janvier 2011

JPA

Déjà ils s'étaient moqués de moi à Noël parce que je n'avais pas de cadeaux, me disant que j'étais un boulet, que personne ne m'aimait, que satisfaits de s'être débarrassés de moi mes proches s'étaient empressés de m'oublier. Alors pour faire croire que c'était faux je m'en suis commandé tout seul, dont certains (plus un vrai semblerait-il – ou peut-être une erreur) pouvaient arriver par l'avion qui m'a emmené loin.

J'ai reçu ça, et une promesse qu'ils me feront une liste véridique de ce qu'il y a dedans...

Impressions étranges

Évidemment, ce n'est pas en 8 mois – déjà... - que l'on oublie le reste d'une vie. Mais c'est amplement suffisant pour s'imprégner de cette vie sociale qui, perdue dans l'environnement arctique, est à son image simplifiée et minimaliste. Alors la moindre rupture porte son lot de déstabilisation. Ça (re)commence par l'avion: une demi-heure collé au hublot, qui passe en un clin d'œil (réellement: je maintiens mes yeux grands ouverts le reste du vol tant il est impensable de fermer la porte plus longtemps à ce monde qui s'engouffre en moi). Au sud, l'horizon rougeoie et le ciel est déjà clair... La lumière émise suggère plus qu'elle ne révèle les immensités bleutées de montagnes et de glaciers tout en bas. Et déjà c'est Longyearbyen! Le taxi roule à des vitesses délirantes, double une autre voiture (le clignotant, réservé à Ny Ålesund aux japonais, est ici d'un usage commun), et après un interminable trajet de presque dix minutes me dépose en centre-ville. Et quelle ville: des voitures et snowscooters de partout, des gens inconnus qui utilisent de minuscules téléphones, parfois en compagnie d'enfants, et plusieurs magasins et bars ouverts toute la journée! Désindividualisé, noyé dans l'immensité, j'ai pourtant eu la fierté d'être reconnu: d'abord par une serveuse du Kroa, qui était montée un week end en octobre voir ses amies. Mais c'est la seconde rencontre qui m'a bien plu: je cherchais dans une boutique un moyen de gaspiller mes économies quand deux gars d'à peu près mon âge qui flânaient également s'approchent de moi. L'un d'eux me demande: - Excusez-moi où se trouvent les vêtements pour les étudiants UNIS? - Là-bas, lui dis-je, mais si vous avez besoin de plus d'infos demandez à un vendeur... - (Embarrassé) Ah euh d'accord... C'est là que l'autre me demande: - Tu es français c'est ça? - (Surpris quand même) Ben oui... Comment tu sais? - Oh, je t'ai vu hier midi. - Ah bon, mais où? (La veille je sais qu'il n'était pas là où j'étais...) - Ben à la résidence étudiante, tu emménageais... Mon sosie rode...

lundi 3 janvier 2011

2011...




L'année de la maturité!

Une graine de lumière dans un creux de silence

"Lunes et nuit, vous êtes un loup de velours noir."
R. Char