Sabrina, jeune et enthousiaste recrue de la Gendarmerie du Conquet, voit sa côte de popularité s'envoler auprès de certains membres de l'Institut polaire. Alors que nous nous entretenions lundi matin des tenants et aboutissants d'une sombre histoire criminelle, un gendarme fait brutalement irruption dans son bureau.
Quand je dis « gendarme », entendez bien: ventre proéminent, chevelure grisonnante raréfiée, moustache imposante, et les deux pouces passés sous sa large ceinture porte-révolver, matraque, menottes et autres instruments de discussion.
Le sourcil relevé, d'un accent prononcé et ponctué de silences dramatisants: « Ça y est, ils sont derrière les barrières... Ça a pas été facile hein... Il a fallu les courser un peu. Mais là c'est bon, on les a eu... On devrait plus avoir de problèmes avec eux maintenant, ils sont pas près de ressortir... C'est le gars d'à côté, il rentrait ses betteraves avec son tracteur et ça leur a fait peur aux chevaux, c'est pour ça qu'ils ont détalé... »
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