Une de ces belles journées nous sommes partis nous promener du côté de Prins Karl Forland. Un passage d'abord à Richard Laguna, encore largement couverte de glace, étendue calme au pied de montagnes acérées, à la sortie de laquelle nous apercevons la colonie de morses. Et au moment-même où nous les voyons, nous les sentons... La prestance de l'animal ne laisse pas une seconde douter de sa parenté directe avec le tigre à dents de sabre : la troupe repose en une masse indistincte flasquement affalée, grognante, ronflante, flatulente, tressaillant ponctuellement des ondulations adipeuses d'un individu en mouvement. Après d'intéressants échanges nous naviguons jusqu'à Fuglehuken, verdeur éclatante, mousses gorgées d'eau, falaises grouillant de volatiles hyperactifs.
Durant le long trajet de retour, mon esprit calme et repu flotte quelques mètres au-dessus du bateau, parmi les oiseaux qui nous accompagnent.
J'adore le phoque tout seul devant la montagne, perdu dans l'immensité blanche. Il ressemble étrangement à un tronc d'arbre.
RépondreSupprimerQuand on s'est approché il s'est maladroitement dandiné jusqu'au bord de la glace avant de se glisser dans l'eau avec une fluidité toujours surprenante, ne laissant derrière lui qu'une légère ride à la surface...
RépondreSupprimerComme le dirait si bien ma prof de danse : scrouitch scrouitch scrouitch plaf plaf chhhhhhhh plouf.
RépondreSupprimeroui... mais ce n'est pas bien de se comparer à un phoque quand on est une danseuse étoile !!!
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