dimanche 22 mai 2011

Pendant ce temps...









J'ai retrouvé les bateaux, déposant de courageux skieurs de l'autre côté du fjord et conduisant des préleveurs d'eau. Doigts gourds, embruns piquants, joues rougies : j'avais oublié combien j'aimais ça.



J'ai grimpé avec entrain, me suis laissé enchanter par la splendeur des paysages, et suis redescendu dans beaucoup de pente avec un peu d'appréhension et pas du tout de style.



J'ai passé une nuit – façon de parler – sur la toute petite île de Juttaholmen. La mer était un miroir, la glace immobile tintait délicatement. On s'est baigné en riant, j'ai grimpé sur un morceau de glace et ai fait une petite bombe – le poêle à bois et le vin nous ont réchauffé.









J'ai marché dans le blanc total, vent et flocons jusqu'à la cabane de Dærten, où j'ai été accueilli princièrement: le temps de changer mes vêtements mouillés un repas chaud m'était servi... Au réveil le vent a chassé les nuages, et le retour se fait sous un soleil éclatant – jolie montée, gentille glisse à la descente.

5 commentaires:

  1. ça sent de bonheur, ça sent bon

    RépondreSupprimer
  2. Je m'emplis... Avec une intensité énergisante, et paradoxalement éreintante aussi.
    Je vis!

    RépondreSupprimer
  3. J'étais passé un peu vite sur les photos, quelle lumière incroyable sur celle du milieu en particulier !

    RépondreSupprimer
  4. (milieu de la série du bas) ;)

    RépondreSupprimer
  5. L'environnement arctique est d'une grande fragilité, merci de ne pas passer trop vite sur les photos à l'avenir...
    Parfois les nuages sont bas et lourds, le monde devient noir et blanc, avec juste le bleu de la glace - atmosphères envoutantes.

    RépondreSupprimer