« Les mots prononcés par le cœur ne sont pas articulés par la langue, un nœud les retient dans la gorge et on ne peut les lire que dans les yeux. » J. Saramago
Quoi !! Non mais dites donc, pour des photos aussi originales, pas de commentaire ! JE suis outrée ! Même moi, coincée ici au fin fond d'une maison de schizophrènes américano-cambodgiens (ils se reconnaîtront), j'ai fait un bond au plafond quand je les ai vues ! Surtout les deux premières, elles sont SUPER belles !! Trop belles mêmes (n'est-ce pas maman !). Je m'en suis pris une poutre en plein sur la tête ! En tout cas la première, je parie pour un tibia de dinosaure planté par un hercule ère-glaciairin, ou pour la dent d'un yéti qui s'est cassé la figure. Le deuxième cliché est de beauté pure. et le deuxième... un peu classique, non?
Merci... Le deuxième deuxième veux-tu dire? Au-delà d'une belle image, c'était aussi un bel instant pour moi - limites de la photographie, qui ne laisse rien paraître de l'atmosphère qui entour le cadre. Après une journée à creuser au-milieu de l'immensité du glacier, quelques heures de conduites qui s'achèvent par une petite cascade, un redépart immédiat du village pour retourner chercher le matériel cabossé, une descente tortueuse, et soudain la sérénité qui s'impose en bord de mer: silence caressé de vagues contre la glace, et ombres douces illuminées par un seul iceberg et un flanc de montagne... Alors je m'arrête, respire cet instant, et rechargé me rejette dans la course.
Salut Thomas, Je fais un petit détour par ton blog et je te félicite car il est plein de poésie et de beauté. Merci pour ces instants fragiles, et bonne continuation à toi :)
Quoi tu n'es pas touchée par le dessin sur la montagne du même bleu que la mer, les fissures délicates qui se jettent dans les flots en bas à gauche et le nuage bleu-gris qui caresse la cime?
ben... non. Mais je commence à douter sérieusement que l'on parle de la même image. Alors celle qui me touche moins c'est celle où on ne voit pas le ciel.
Je remarque avec honte que j'ai négligé l'anonyme provençal... Si ce n'était pas que beau, y trouverions-nous les rafales d'air iodé qui aèrent notre esprit et donnent à notre pain une saveur particulière?
Je ne peux malheureusement approuver ce type de propos... Qu'appelles-tu normal, qu'appelles-tu pain, qu'appelles-tu goût, qu'appelles-tu chez nous, que considères-tu être le goût des ponges? Non non, trop d'approximatif et de stéréotypisation.
... merci ! Mais l'air de la pinède doit porter atteinte aux capacités neuronales car le lien entre le paquebot et le pain m'échappe :) Tiens, en passant, avais-tu eu celui-là ? http://www.deezer.com/fr/music/ivo-sedlacek/the-garden-of-silence-meditations-with-monochord-178227#music/ivo-sedlacek/the-garden-of-silence-meditations-with-monochord-178227 (je le mets ici, tout le monde pourra en profiter).
Il y en a pourtant un paquet: le paquebot, ça ne mange pas de pain, mais ça apporte le sel pour le faire. Ensuite on peut y déposer le fromage dérobé au maître de ces bois. Après j'écoute.
Quoi !! Non mais dites donc, pour des photos aussi originales, pas de commentaire ! JE suis outrée !
RépondreSupprimerMême moi, coincée ici au fin fond d'une maison de schizophrènes américano-cambodgiens (ils se reconnaîtront), j'ai fait un bond au plafond quand je les ai vues ! Surtout les deux premières, elles sont SUPER belles !! Trop belles mêmes (n'est-ce pas maman !). Je m'en suis pris une poutre en plein sur la tête !
En tout cas la première, je parie pour un tibia de dinosaure planté par un hercule ère-glaciairin, ou pour la dent d'un yéti qui s'est cassé la figure.
Le deuxième cliché est de beauté pure.
et le deuxième... un peu classique, non?
Merci...
RépondreSupprimerLe deuxième deuxième veux-tu dire? Au-delà d'une belle image, c'était aussi un bel instant pour moi - limites de la photographie, qui ne laisse rien paraître de l'atmosphère qui entour le cadre. Après une journée à creuser au-milieu de l'immensité du glacier, quelques heures de conduites qui s'achèvent par une petite cascade, un redépart immédiat du village pour retourner chercher le matériel cabossé, une descente tortueuse, et soudain la sérénité qui s'impose en bord de mer: silence caressé de vagues contre la glace, et ombres douces illuminées par un seul iceberg et un flanc de montagne... Alors je m'arrête, respire cet instant, et rechargé me rejette dans la course.
En fait, tout est si bot que nous en perdons nos meaux – de là quelques exhalaisons fromagères dans les chaumières.
RépondreSupprimerSalut Thomas,
RépondreSupprimerJe fais un petit détour par ton blog et je te félicite car il est plein de poésie et de beauté. Merci pour ces instants fragiles, et bonne continuation à toi :)
Et moi j'ai découvert le tien il y a peu de temps, je l'ai trouvé d'une foisonnante richesse!
RépondreSupprimerMerci!
Au fait je parlais de l'autre deuxième, le paysage, le glacier quoi !! Sans mer et sans iceberg.
RépondreSupprimerQuoi tu n'es pas touchée par le dessin sur la montagne du même bleu que la mer, les fissures délicates qui se jettent dans les flots en bas à gauche et le nuage bleu-gris qui caresse la cime?
RépondreSupprimerben... non.
RépondreSupprimerMais je commence à douter sérieusement que l'on parle de la même image.
Alors celle qui me touche moins c'est celle où on ne voit pas le ciel.
Mais on voit le ciel dans la mer!
RépondreSupprimerJe remarque avec honte que j'ai négligé l'anonyme provençal...
RépondreSupprimerSi ce n'était pas que beau, y trouverions-nous les rafales d'air iodé qui aèrent notre esprit et donnent à notre pain une saveur particulière?
Bah tu sais, le pain, a part quand c'est francis Ponge qui le décrit, il a toujours un peu le même goût chez nous : un goût de pain !
RépondreSupprimerNormal quoi !
Je ne peux malheureusement approuver ce type de propos... Qu'appelles-tu normal, qu'appelles-tu pain, qu'appelles-tu goût, qu'appelles-tu chez nous, que considères-tu être le goût des ponges?
RépondreSupprimerNon non, trop d'approximatif et de stéréotypisation.
... merci ! Mais l'air de la pinède doit porter atteinte aux capacités neuronales car le lien entre le paquebot et le pain m'échappe :)
RépondreSupprimerTiens, en passant, avais-tu eu celui-là ? http://www.deezer.com/fr/music/ivo-sedlacek/the-garden-of-silence-meditations-with-monochord-178227#music/ivo-sedlacek/the-garden-of-silence-meditations-with-monochord-178227 (je le mets ici, tout le monde pourra en profiter).
Il y en a pourtant un paquet: le paquebot, ça ne mange pas de pain, mais ça apporte le sel pour le faire. Ensuite on peut y déposer le fromage dérobé au maître de ces bois.
RépondreSupprimerAprès j'écoute.
... phtongue.
RépondreSupprimerJ'y avais pas pensé, mais ça tombe sous le sens (l'eau de rat, en l'eau courante).