Les signes précurseurs étaient disposés, mais en une expression tellement intense et brève qu'elle en a aveuglé toute capacité de lecture – l'esprit est entièrement absorbé dans l'observation émerveillée des lèvres murmurant d'envoutantes mélodies.
Le monde sent la fin de la nuit approcher, et remonte doucement des profondeurs du sommeil. Ses paupières frémissent, quelques rais de lumière filtrent à travers ses cils, et soudain, déchirant l'obscurité, ses yeux s'ouvrent en grand.
Jeudi et vendredi matin il m'a fallu aller à Corbel, pour un problème de batteries. Après un début de semaine nuageux, la clarté du ciel est éblouissante: plus besoin de lampe, c'est du vrai jour... Caressant les yeux, tout est bleu, bleu, bleu: ciel, mer, montagnes.
Et samedi matin, à la contemplation d'une aube plus lumineuse que le jour qu'elle annonce, c'est l'incroyable dernier pas que l'on découvre franchi. Le bleu a pris de l'altitude, les montagnes baignent dans une lumière ocre, et le ciel s'est embrasé - avec, à travers toutes les nuances d'orange et de violet, la découpe nette et blanche du premier croissant de lune.
Aube qui somptueusement bascule en un crépuscule mauve, comme un transition qui refermerait délicatement cette parenthèse onirique ouverte dans la nuit.
La première image de samedi a été prise à 11h, la dernière avent 15h...
RépondreSupprimerQuelle lumière magnifique...
RépondreSupprimervoilà qui discrédite totalement l'adaptation du livre "à la croisée des mondes", film qui malgré tout est bien agréable à regarder... mais tout de même, le Svalbard, c'est pas pareil sur les images que sur les secondes !
Pas vlu! (livre et film, quoi)
RépondreSupprimerMais moi aussi c'est pas désagréable à regarder...